Conférence organisée par le MRAP et Amnesty Internationale
avec Georgette NIYONZIMA, militante des droits humains, sa famille a été tuée en octobre 1993 lors des massacres dirigés contre les tutsis au Burundi
et Bernard SCHMID, avocat, militant des droits humains, membre du MRAP.
Cela fait un quart de siècle, en 1994, que le génocide a eu lieu au Rwanda : en trois mois, plus de 800 000 êtres humains ont été assassinés, majoritairement des Tutsis, mais aussi des Hutus modérés, lors du génocide le plus récent de l’Histoire humaine.
La défense du pré carré africain, étendu aux anciennes colonies belges, a conduit la France à soutenir le régime d’HABYARIMANA. Pour se maintenir au pouvoir, ce dernier a relancé les discours ethnicistes qui ont mené au génocide. Son attitude pendant le génocide fait encore débat et le combat pour la vérité continue.
Le Burundi voisin a connu depuis l’indépendance plusieurs grands massacres génocidaires. Après douze ans de guerre civile, après l’assassinat en 1993 du premier président démocratiquement élu, après des tueries dirigées contre les Tutsis, le Burundi a connu une relative accalmie entre 2005 et 2015.
La décision du président actuel, M. Pierre NKURUNZIZA, de briguer illégalement un 3ème mandat a poussé dans la rue des milliers de Burundais. Ces manifestations pacifiques furent réprimées dans le sang. On déplore plus de 10 000 morts en quatre ans. Plus de 400 000 Burundais ont pris la route de l’exil.
C’est pour comprendre les mécanismes de la haine qui peuvent conduire aux massacres inhumains et aux génocides, le MRAP a invité Georgette NIYONZIMA, très concernée par ces événements et militante de l’amitié entre les peuples ainsi que Bernard SCHMID, avocat, militant des droits Humains, membre du MRAP.
Samedi 19 octobre 2019 à 20h à la MJC de Toul